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histoire locale

Le Val de Saire : la Saire, une frontière

Publié le par Ph L

Le Val de Saire : la Saire, une frontière
Dans une publication du 12 mars 2014, j'essayais de montrer comment le nom du fleuve "La Saire" imprégnait les dénominations des entités administratives qui régissent notre vie de citoyen et bien au-delà.
D'un point de vue géographique, il est facile de déterminer "le bassin versant de la Saire", mais cela se complique énormément quand on parle du pays du Val de Saire. Et cela ne date pas d'aujourd'hui, faut-il remonter jusqu'au monde gallo-romain ?.

Carte, source CATER Basse-Normandie

Les citations comme les deux cartes d'illustration, sont empruntées à un rapport d'études.

~~L’ANTIQUITE EN BASSE-NORMANDIE Projet Collectif de Recherche 2012 – 2e année Présenté par le Groupe Antiquité Coordination Nicola Coulthard (CG.14) Laurent Paez-Rezende (Inrap) Caen – Février 2013

~~Atelier 3 : Limites et organisation des territoires antiques de la Basse-Normandie Membres : L. Jeanne (GRAC, référente), K. Jardel (CG.14), L. Le Gaillard (INRAP), G. Léon (INRAP), P. Mazure (Contractuel), L. Paez-Rezende (INRAP), P.Y. Jolivet (GRAC), S. Lainé (SHAM), J. Deshayes (PAHCC).

Localisation du "Pagus de Sarnes" ou "pays de Saire

Localisation du "Pagus de Sarnes" ou "pays de Saire

Le groupe a cherché à savoir s'il y avait un lien entre les anciens découpages et les doyennés. Pour le territoire qui nous intéresse la correspodance se fait.

Le Val de Saire : la Saire, une frontière

~~En prenant en considération les paramètres exposés précédemment, les limites des 22 doyennés ont été systématiquement suivis et analysés, dans le but de déceler des repères naturels (fleuves, rivières, marais,…) et d'anciens itinéraires avérés gallo-romains ou supposés l'être, susceptibles de participer à la circonscription des doyennés, et surtout à celle des subdivisions antérieures. Un recensement de ces marqueurs potentiels est proposé, ci-après, doyenné par doyenné :

- Le doyenné de Saire * Au sud : la Saire * A l'ouest : L'embouchure de la Divette La voie Valognes/Tourlaville semble être également une des limites de ce doyenné. Il s'agit de l'ancien pagus de Sarnes, mentionné dans la Donation d’Adèle ** : pagum qui dicitur Sarnes, cum aquis et portu maris [pagus qui est dit Sarnes, avec rivière et port de mer]. Cette courte citation, qui fait référence au pagus de Saire, atteste que la rivière fait partie de ses possessions.

- Le doyenné de Valognes * Au nord : la Saire * Au nord-ouest : la voie Cherbourg/Alauna * Au sud-ouest : le Merderet et la Gloire * A l'est : la mer La limite méridionale reste quand à elle indéterminée ; les hypothèses d'un cours d'eau ou d'une ligne de crête ne peuvent être avancées. Peut-être s'agit-il d'une ancienne voie encore non identifiée ou bien d'un échange de paroisse suite à une exemption. Il faut préciser que la paroisse de Lieusaint devait primitivement être attachée à ce doyenné.

**La donation de Richard III à son épouse Adèle de France (1026-1027)

L'église d'Anneville en Saire

L'église d'Anneville en Saire

"~~C’est au cours de cette enquête que s’est révélé le principe suivant : toutes les églises dépendantes du doyenné de Saire et limitrophes de celui de Valognes sont implantées au nord du fleuve de la Saire, et inversement au sud pour celles attachées au doyenné de Valognes. Dans ces conditions, il semble peu important que les territoires paroissiaux outrepassent ou non le fleuve.

Pour illustrer ce principe, prenons l'exemple des trois paroisses dont le territoire s'étend sur les deux rives du fleuve (fig.1)

: • Le Mesnil au Val : l'église (1) est implantée sur la rive nord, la paroisse dépend du doyenné qui se situe au nord du fleuve, c'est-à-dire au doyenné de Saire

• Le Vast : l'église (2) est également localisée sur la rive septentrionale, la paroisse est également rattachée au doyenné de Saire

• Anneville-en-Saire : le même constat est à indiquer (3)

En revanche, l'église du Vicel (4), qui est implantée en rive méridionale du cours d'eau, comme l'intégralité du territoire de la commune, dépend en toute logique du doyenné de Valognes."

"La saire" joue donc un rôle important dans le partage religieux-adminstratif des territoires.

Son nom est aussi souvent associé à des dénominationqs diverses : "Loisirs Val de saire", laiterie "la Pointe de Saire", "Office de tourisme Intercommunal de la Pointe de Saire", "Le Moyne de Saire", "Val de Saire tourisme" ..........

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Val de Saire : les guerres de religion

Publié le par Ph L

  Val de Saire : les guerres de religion
Tourps-2013-05-0122
              L'emplacement de l'ancien château du Tourp à Anneville-en-Saire     
Dimanche je partais pour écouter une conférence à propos de Gilles de Gouberville, en réalité j'ai asssité à une brillante conférence sur l'univers Goubervillien au XVIème siècle fortement marqué par les guerres de religion qui ont provoqué beaucoup de désordres dans le Val de Saire. Vous trouverez ci-dessosu les liens vers des publications sur le sujet et parues en février 2010. C'est déjà affirmer que le sujet allait m'intéresser.
    Mais je n'étais pas au bout de mes surprises. Le conférencier Patrice Mouchel-Vallon a étudié de nouvelles archives, en particulier à Dijon et les résultats de ses recherches viennent parfois contredire ce que l'on affirme généralement. Durant ces guerres, le Val de Saire, le bocage valognais, Cherbourg, la région de la Baie des Veys ont été concernés. l'importance de personnages, fussent-ils tout spécialement turbulents, n'est peut être pas celle que l'on croit. J'attends les futures publications des chercheurs pour faire un nouveau point.     
            Mouchel-2013-3011-0930                    Patrice MOUCHEL-VALLON, historien, en consultant les archives de Dijon, apporte de nouvelles informations concernant les guerres de religion (XVI et XVIIèmes siècles) dans le Val de Saire et la Manche       
         Publication 22/02/2010 . Publication 23/02/2010        

  Anneville en Saire avec le seigneur du seigneur du Tourp, et Teurthéville-Bocage sont avec Montfarville, Barfleur des lieux où les combats furent violents et quid des 4, 5 ou 9 canons retrouvés à la commanderie de Valcanville.       
 
 eglise-dep-parking.jpg
 

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 Le chateau, la maison de Teurthéville reconstruit après les guerres de Religion au XVIIIème 

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Quelle date aujourd'hui ?

Publié le par Ph L

 

Quelle date aujourd'hui ?
  2013-3011-0919-.jpg       
Le 2 janvier 2013, j'essayais d'évoquer la complexité d'établir un calendrier et j'en citais quelques uns. Je rappelle seulement que le 10 décembre 1582 calendrier Julien devient le 20 décembre 1582 par la mise en application du calendrier Grégorien toujours en vigueur aujourd'hui.
            Voir cette publication du 02/01/2013  et retrouver la similitude entre solstice d'hiver et Noël
  2013-3011-_0916.JPG       
            La diversité s'appliquant en matière de calendrier et donc de date, j'ajoute ces éléments en citant Madeleine FOISIL auteur du livre "Le sire de Gouberville, un gentilhomme du XVIème siècle" à propos de son journal écrit entre 1550 et 1562.

            Jusqu'à l'édit de janvier 1564, c'est la date mobile de la fête de Pâques qui déterminait le commencement de l'année.

Cependant le diocèse de Coutances suivait un usage différent. C'est le 25 mars jour de fête de l'Annonciation qui était le premier jour de l'année. C'est le style que suit Gilles de Gouberville dans son texte. Ainsi les mois de janvier, février, mars appartiennent toujours à l'année précédente; à partir du 25 mars, les mois qui suivent sont de la nouvelle année. (1)

Michel Nortier, la date de l'année dans le diocèse de Coutances au Moyen Age. revue du département de la Manche, 1964

 

 Des citations du journal de Gilles de Gouberville via Twitter @gouberville

 

         
  1.   30 Nov 1555 Le sabmedi, jour Sct-André apprès la messe et disner je m'en allé à Tocqueville, Lajoye avecques moy.
  1.  
  2. 2 Je passé par Clitourp et parlé à maistre Gilles Lamache ; je le trouvé où il remuet mesnag

 

 
3 Il me vinst convier jusques près la maison de mon cousin de Tocqueville, où je souppé et couché.

 

 

4/4 Son gendre n'y estoyt poinct. Y estoyent mond. cousin, sa fille, Chalus, Lévesque et aultres.

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une cheminée XVIème
 

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Le seigneur d'Amfreville, de Fermanville par André DAVY

Publié le par Ph L

  Le seigneur d'Amfreville, de Fermanville par André DAVY
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 En histoire locale Tourville et Vauban sont bien connus dans le Cotentin. Colbert a édicter des règles qui sont encore en vigueur. le Marquis d'Amfreville, né à Fermanville, n'a pas la réputaztion des précédents. André DAVY dans un ouvrage tout récent s'emploie à présenter celui qui occupa le grade de vice-amiral et participa à de nombreuses batailles dont celles de 1692 bien connues dans mle Val de saire.       

  02-201303-0127

Clic sur l'imlage pour l'agrandir

  Je note cependant qu'en 1692 deux batailles ont eu lieu au large des côtes du Val de Saire :

- la bataille de Barfleur qui se solda par une brillante victoire de Tourville et à ce que je sache, le plan de bataille serait encore étudier dans les écoles concernées.

- la bataille de la Hougue au cours de laquelle une partie de la flotte victorieuse à Barfleur fut détruite. cette bataille eut pour conséquence, la construction des deux tours de défense de Tatihou et de la Hougue par  de Combes en 1694 sur des plans de Vauban.       

 

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Les Frères Magin : ingénieurs et cartographes

Publié le par Ph L

Les Frères Magin : ingénieurs et cartographes
Cadastre, Orthophotographie, Service Information Géographique, carroyage sont des concepts que j'ai travaillés ces dernières années. lisant une annonce dans la presse locale concernant une conférence sur le thème des cartes au XVIIIème siècle et en plus par Marcel Roupsard (un pays), je ne pouvais que me précipiter à valognes pour écouter cette brillante communication sur les frères Jean et Nicolas Magin.
2012-Conf-1209-0303.jpg
 Cette conférence s'inscrit dans un cycle dont la société d'Archéologie de la manche, section Valognes est un important contributeur, M. Laisney a présenté le conférencier Marcel Roupsard.  
 2012-Conf-1209-0305
 Marcel Roupsard, professeur de géographie à l'université de Caen, a découvert à l'occasion de recherches une famille d'ingénieurs cartographes de Fécamp. Il a ainsi pu remettre dans le circuit des chercheurs plus de 150 cartes et plans du début du XVIIIème siècle  d'un vif intérêt tant la précision est grande et concordante avec les cartes actuelles.
  projet-port-hougue-010.jpg

  Parmi cres plans et cartes, aujourd'hui j'en retiens une (source : Gallica, site de la Bibliothèque Nationale de France).

Elle date du début du XVIIIéme, (avant 1720). siouvenons nous que les fortifications Vauban datent de 1694. A l'époque Saint Vaast la Hougue et Cherbourg étaient en concurrence pour l'édification du grand port dans la Manche.On remarque tout de suite que les contours du port s'inspirent de l'architecture des fortifications Vauban.

  normandie3-2228-.jpg
  A l'origine la commande concernait "les Costes de Normandie" 
je reviendrai sur ces cartes avec les comparaisons actuelles.

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Les sites du réseau Vauban

Publié le par Ph L

Les sites du réseau Vauban

VILLFRANCHE de CONFLENT

 Les animateurs et responsables Vauban sont venus la semaine dernière ou quelquechose d'approchant. La presse régionale a relaté leur visite à Tatihou et Saint Vaast la Hougue. Ils étaient satisfaits, le classement des sites au patrimoine mondial de l'UNESCO, a provoqué une augmentation de la fréquentation touristique de 20%. J'en suis ravi, mais cela ne m'apporte rien de plus sur la connaissance de ces lieux et j'aurais aimé lire autre chose. Histoire de me faire des copains, j'ai la prétention aujourd'hui de publier ce que j'aurais aimé voir.

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 J'ai choisi de vous présenter Villefranche de Conflent dans les Pyrénées, non pas la ville mais les fortifications. je suis le circuit des fortifications.

 VILLEFRANCHE-V-PAYS-0065.jpg

Le chef d’œuvre du pragmatisme

Dominée de toutes parts au creux de la vallée encaissée de la Têt, la « petite vilotte », dont les murailles médiévales s’étirent le long du torrent, est transformé par Vauban en 1679.
L’ensemble du site, revu par l’ingénieur pour en assurer une meilleure défense, est constitué de 3 entités se couvrant réciproquement.
L’enceinte urbaine avec ses tours médiévales est renforcée sur les points faibles et entièrement couronnée d’une toiture de lauzes épaisses pour se protéger des tirs ennemis. Le front d’aval est renforcé par une grotte casematée, la Cova Bastera, reliée au village par un escalier souterrain. Enfin, en 1681, sur le seul point haut que l’attaquant pouvait occuper avec des canons, Vauban construit un fort, le fort Libéria, conçu pour abriter une garnison de 96 soldats.
A la fois par la qualité des matériaux utilisés et par l’adaptation au bâti existant et à la géographie du site, la cité de Villefranche-de-Conflent constitue un véritable chef-d’œuvre de la fortification, aujourd’hui conservé avec une remarquable authenticité.

 

Texte emprunté au site du réseau Vauban

http://www.sites-vauban.org/Presentation-du-site,54

 

 

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 Le Fort Liberia construit en 1681, les tours de Saint Vaast la Hougue ont été construites en 1693.

 

 

 

 

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Quettehou et la guerre de Cent Ans: le Prince Noir 1346

Publié le par Ph L

 Quettehou et la guerre de Cent Ans: le Prince Noir 1346
eglise-extdroite-700-427.jpg L'église de Quettehou

 La guerre de Cent ans commença dans le Val de saire le 12 juillet 1346 par le débarquement du roi d'Angleterre EdouardIII, dans la Baie de Saint Vaast la Hougue à la tête d'une armée de 30.000 hommes dont 20.000 fantassins.

Edouard III réclamait le titre de Roi de France de par sa mère Isabelle de France, Philippe le Valois d'un rang plus éloigné lui est préféré en raison de la descendance par les hommes. De par ses possessions en France il est le vassal du roi de France, il ne l'admet plus. accompagné de Geoffroy d'Harcourt seigneur de Saint Sauveur le Vicomte obligé de fuir la France, il se lance à l'assaut du royaume de France.

prince_noir.jpgLe Prince Noir, fils d'Edouard III le roi d'Angleterre

Le début de la construction de l'église de Quettehou remonte au XIIIème siécle. Le choeur et la nef datent de cette époque. 

De l'endroit où elle est implantée il existe une splendide vue vers la baie de Saint Vaast.

En 1346 le Roi d'Angleterre Edouard III y adoube son fils chevalier. Il est connu sous le nom de Prince noir en raison de la couleur de son armure.

 jean II et richard III 

Jean II captif d'Edouard III, par Jean Froissart, enluminure issue de l'ouvrage Chroniques, Paris, France, XV°siècle.

 

 Le Prince Noir s'illustrera à la bataille de Poitiers en 1356 où le roi de France Jean le Bon fut fait prisonnier avec son fils Philippe.

 

Le roi Jean et son fils, qui gagna dans ce combat le surnom de Hardi, se battirent avec vaillance. Philippe, se battant aux côtés de son père, prévenait ce dernier lorsque l’ennemi se rapprochait imprudemment : père, gardez vous à droite ; père, gardez vous à gauche !

eglise-1346-edII-010 

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Carte-1346-020-web Fonds de Carte CG50

Pour voir la carte et ouvrir un fichier .pdf clic sur la carte.

Le 12 juillet 1346, Edouard III, roi d'Angleterre, débarque à La Hougue-Saint-Vaast (dans le Cotentin), à la tête de 30 000 hommes et accompagné de Richard Talbot, Jean Chandos, Thomas de Beauchamp, Jean de Northampton, Thomas Holland, Guillaume de Bohon, Jean de Moyon, et de tous les meilleurs chevaliers de son royaume. Il faut noter que nombre de ces chevaliers portent des noms bien du Cotentin.

Barfleur est dévasté le 14, Cherbourg résiste le 15


.Edouard III occupe Valognes (le 18 ), s'empare de Carentan (le 20 ), prend Saint-Lô (le 22 juillet), Caen (le 26), Bayeux (le 29), Lisieux (le 31). Il franchit la Seine à Poissy, le 16 août 1346. Il écrase l'armée française à Crécy le 26 août 1346. Le 4 septembre 1346 il met le siège devant Calais.

 

 
 La Guerre dite de Cent Ans commençait.

 

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Barfleur port ducal

Publié le par Ph L

Barfleur : port ducal

Au XIIème siècle Barfleur comptait entre 4 et 9 000 habitants répartis dans 1800 habitations.
 


Guillaume le Conquérant embarqua sur La Mora pour aller conquérir l'Angleterre en 1066.
Nous n'avons pas de preuves de la construction du navire à Barfleur, mais des compagnons de Guillaume étaient originaires du Val de Saire

 

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« Sur le Mora Etienne un barfleurais porta Guillaume en Angleterre 1066 » peut-on lire sur ce médaillon à l'entrée du port de Barfleur.
 william--2-.jpg William_I_of_England.jpg



 -Henry1-2-.jpg henri1.jpg En 1120, la Blanche-Nef, navire royal, sombra au large de Barfleur avec à son bord le fils du roi Henri Ier d'Angleterre, Guillaume Adelin
HenriII-1-.jpgHenri est le petit-fils d'Henri I, désigné par celui-ci pour lui succéder dès le moment de sa naissance, mais il sera écarté du trône par Étienne de Blois, neveu du roi défunt. Il lui succèdera cependant, c’est lui qui fondera la dynastie des Plantagenêt. Il est le fils du comte d’Anjou Geoffroy Plantagenêt et de Mathilde de Normandie (qui est la petite-fille de Guillaume le Conquérant). Henri II va étendre ses territoires français par son mariage avec Aliénor d’Aquitaine en 1152. Il aura quelque peine à maintenir son autorité sur son vaste royaume et devra affronter des révoltes féodales en Angleterre, les intrigues des rois de France Louis VII et Philippe Auguste et, à la fin de sa vie, le soulèvement de ses propres fils Richard et Jean.  HenriII-2-.jpg
Henri II aurait fait à partir de Barfleur dix traversées.
Richard_coeurdelion_g-2-.jpgÀ la fin du XIIe siècle, Richard Cœur de Lion aurait embarqué à Barfleur pour rejoindre l'Angleterre.  Richard_coeur_de_lion.jpg C'est en 1189 que Richard Coeur de Lion aurait embarqué pour l'Angleterre afin de recevoir sa couronne anglaise.
Il y revint en 1194 accompagné de 100 vaisseaux pour aller secourir la ville de Verneuil assiégée par les troupes du roi Philippe-Auguste.
John_of_England_-John_Lackland-jeansans-terre.jpg  jeansansterre-2-.jpg Jean sans Terre y séjourne entre le 5 et le 10 février 1200, puis entre le 15 et 17 septembre de la même année.

En 1204 le duché de Normandie est rattaché au royaume de France, le déclin du port de Barfleur s'amorce en même temps. Sous François1er (1494-1547), on ne dénombre plus que 50 maisons soit 150 habitants.

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Barfleur, un naufrage, le 25 novembre 1120, la Blanche Nef

Publié le par Ph L

 ... Barfleur, un naufrage, le 25 novembre 1120, la Blanche Nef...
 ... Barfleur, port ducal ...


Le port de Barfleur a été fréquenté par les Ducs de Normandie, Rois d'Angleterre. Les voileux vous diront que la route directe de l'Angleterre vers la France mène direct à Barfleur.
Si un jour de 1120, la Blanche Nef n'avait pas fait naufrage, l'Angleterre, la Normandie, la France auraient peut être connu une autre histoire institutionnelle.

    Entre le port (actuel) de Barfleur et le phare (actuel) de Gatteville :     
    le rocher de Quillebeuf  

recherchequilbeuf-010.jpgPendant toute la période ducale (jusquà 1204, date du rattachement de la Normandie au royaume de France), Barfleur était le port préféré des ducs de Normandie qui étaient aussi rois d'Angleterre. En 1066, la bataille de Hastings marque le début de la conquête de l'Angleterre par les Normands parmi lesquels figurent de nombreux Cotentinais & Avranchinais.
quilleboeuf-carte.jpg
En 1120, la Blanche-Nef, navire royal, sombra au large de Barfleur avec à son bord le fils du roi Henri Ier d'Angleterre, Guillaume Adelin. Ce naufrage signe le déclin de la préférence ducale.

BlancheNef-020-panneau.jpgDocument communauté de communes du Val de Saire/ CPIE du Cotentin, sur le circuit de découverte.  BlancheNef-010-panneau.jpg


Victimes

  • Guillaume Adelin, seul fils légitime du roi Henri Ier d’Angleterre ;
  • Mathilde, princesse normande, fille naturelle du roi Henri Beauclerc et épouse de Rotrou III comte du Perche;
  • Richard II Goz, vicomte d'Avranches et comte de Chester (Angleterre) et son épouse Mathilde de Blois-Champagne (sœur d'Étienne de Blois);
  • Otvar d'Avranches, frère de Richard (Goz) d'Avranches et gouverneur du prince Guillaume Adelin ;
  • Guillaume de Pirou, sénéchal royal ;
  • Guillaume Bigod ;
  • Godefroi de L'Aigle ;
  • Raoul Le Roux ;
  • Gilbert d'Exmes…

 
Source

  • Régine Pernoud, Aliénor d’Aquitaine, Paris, Albin Michel, 1966, ch. 8

.Un naufrage à proximité de la côte excite toujours la curiosité et des chercheurs sont encore allés récemment à la recherche du "trésor".
Mais :
Le navire et son trésor ont été renfloués !
Orderic Vitalis , il écrit dans son Histoire ecclésiastique :

"Quand les marins de la cote ouirent la nouvelle du désastre, il s’en furent en quête du navire naufragé qu’ils tirèrent au rivage avec tout le trésor du roi et on retrouva presque tout ce qui avait été en le navire, à l’exception des hommes".

A lire sur le blog de Daniel
  à l'adresse suivante : http://www.lalettreducotentin.com/index-1.html

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Les limites cantonales et communales

Publié le par Ph L

Les limites cantonales et communales

  La carte ci-dessous n'est pas une proposition de constitution de "communes nouvelles" mais la répartition des communes du Val de Saire dans 4 cantons (7 assemblées) en 1790, quand les communes ont remplacé les paroisses.
 cantons-1790-010  Les limites cantonales en 1790

Avant la Révolution Française une organisation existait autour des paroisses

L'article 2 du décret du 22 décembre 1789 prévoyait que chaque département devait être divisé en districts au nombre de 3 à 9.

Le 24 décembre 1789, les députés du département du Cotentin fixèrent à 7 le nombre des districts.

L'article 1 du décret du 22 décembre 1789 disait que chaque district sera partagé en divisions appelées cantons, d'environ quatre lieues carrées.. le décret du 16 août 1790 fit des cantons le ressort judiciaire des juges de paix. mais au début cette unité administrative fut destinée à servir seulement de circonscription électorale; l'assemblée primaire des citoyens actifs devait se réunir au chef-lieu pour nommer les électeurs chargés de désigner notamment les représentants à l'Assemblée nationale et les administrateurs de département et de district.

Selon le décret du 26 février 1790 le nombre des cantons fut d'abord de 63 (52 aujourd'hui).

 Communes-VAl-de-saire 

Les communes actuelles avec les limites des communautés de communes.

 Districts du département du Cotentin :

Cherbourg, Valognes, Carentan, Coutances, Avranches, Mortain.

 District de Cherbourg.

Canton de Saint-Pierre Eglise

- Première Assemblée (Assemblée à Saint Pierre Eglise)

----- Saint-Pierre Eglise, réthoville, Vrasville, Angoville, Cosqueville, Fermanville, Carneville, Théville.

- Seconde Assemblée (Assemblée à Clitourps)

----- Gatteville,Sainte-Geneviève,Canteloup, Clitourps, Varouville, Brillevast, Gourbesville, Néville, Tocqueville.

Canton de Digoville

- Première Assemblée (Assemblée à Digoville)

----- Digoville, Le Mesnil au Val, et Tourlaville.

- Seconde Assemblée (Assemblée à Gonneville)

----- Maupertus, Gonneville, Bretteville, Le Theil.

 District de Valognes

Canton de Quettehou

- Première Assemblée (Assemblée à Quettehou)

-----Quettehou, Morsalines, teurthéville-Bocage, Le Vast, Rideauville, Saint-Vaast.

-Seconde Assemblée (Assemblée à La Pernelle, transférée à Anneville-en-Saire)

----- La Pernelle, Valcanville, Montfarville, Barfleur, Anneville-en-Saire, Le Vast, réville.

Canton d'Englesqueville -Lestre

- Assemblée Unique (Assemblée à Englesqueville-en-Lestre)

----- Aumeville, Gréneville, Crasville, Videcosville Octeville-la-Venelle et Anglesqueville-Lestre, Tourville, Quinéville, Montaigu, Saint-germain de Tournebut, Saint Martin d'Audouville, Sainte Marie d'Audouville, Hautmoitiers, Vaudréville. 

 cassini-lestre-010

  Dans le département de la Manche :

1795 : 63 cantons

1801 : 48 cantons

1973 : 51 cantons

1982 : 52 cantons

 cassini-quettehou-010-2.jpg

 

Les anciennes communes de Rideauville et Saint-Vaast se sont réunies en 1793, et les communes de Grenneville et Crasville en 1818. Englesqueville-Lestre, Hautmoitiers et Tourville fusionnent en 1812 en une commune Lestre,une commune dans le canton actuel de Montebourg. 

 

 

Ci-contre l'église de Rideauville (ancienne paroisse et commune de saint-Vaast)

 
  Formationdepartement-010 Source pour rédiger cet article : "La formation du département de la Manche en 1789", parAlexandre Lebaindre et Michel Boivin. editions Eurocibles Marigny.

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